Pour « quoi » faudrait-il apprendre à dire non ?

Quand on parle d’organisation du temps de travail, il y a beaucoup de nouvelles habitudes et d’outils qui peuvent être mis en place. Mais il y a quelque chose de très difficile à faire, c’est de s’organiser alors même qu’on peut-être sollicité par d’autres et pour des choses qui n’étaient pas prévues au programme.
Voici comment une mécanique bien huilée peut amener une surchauffe : trop de sollicitation extérieures pour lesquelles vous n’arrivez pas à décliner la demande…

Si la question était « pourquoi » faudrait il apprendre à dire non,

… alors je vous répondrai pour rester Focus sur vos projets, pour faire à votre rythme, pour ne pas vous surcharger avec d’autres projets qui ne vous permette pas de mener à bien vos projets actuels.
Pourquoi il ne faut pas toujours répondre favorablement aux sollicitation, la réponse est assez simple, mais vous ne pouvez pas toujours refuser de l’aide ou une proposition… Parfois il faut savoir accepter, sortir de sa zone de confort, rendre service à l’autre, c’est les bases des relations humaines.
Puisque vous avez déjà votre activité professionnelle (temps incompressible), que vous occupez votre temps en dehors du travail avec vos activités quotidienne (temps difficilement compressible), que vous avez aussi des projets personnels que vous souhaitez développer (souvent est fonction du temps restant), … alors chaque nouveau projet prendra forcément sur du temps qui aurait pu être attribué à vos projets. Accepter le projet d’une autre personne, c’est mettre de côté vos projets. 

Voici donc les cas où vous devriez à coup sûr décliner la demande d’aide :  

  1. Interrogez vous, si le projet pour lequel on sollicite n’est pas en lien avec vos objectifs du moment (vous souhaitez développer un projet avec un institut de formation, on vient vous chercher pour collecter des fonds pour une mission humanitaire à l’étranger et cela vous occupe tous les week-end  …)
  1. Écartez ce qui vous demande prend trop de temps, ou en tout cas, plus que vous n’auriez à y consacrer … C’est à dire que si on vous sollicite pour vous engager avec un mandat de associatif et que vous savez d’ores et déjà que vous ne pourrez assumer le rythme des réunions. Accepter conduira à deux situations désagréables  : la première du stress de ne pas arriver à « tout faire« : et effectivement, vous n’y arriverez pas (si ça ne tient pas dans le planning dès le départ, il y a peu de chance que ça s’améliore et ensuite), la frustration de ne pas pouvoir vous investir à la hauteur de ce que nécessiterait la mission. Bref : du surmenage.
  1. Refusez aussi les demandes qui nécessitent trop de temps de préparations ou pour lesquelles, le temps de préparation est difficilement évaluable. RIen de plus dangereux que de vous engager dans un projet sans en connaître le cadre organisationnel. On vous sollicite pour participer à un groupe de travail pluridisciplinaire sur un thème qui vous intéresse, mais les modalités organisationnelles ne sont pas claires : fuyez !
  1. Déclinez aussi ce qui, d’emblé, ne vous intéresse pas ou ne vous intéresse plus. Pour s’investir dans un projet non obligatoire et se motiver alors que vous auriez 1000 autres choses à faire, plus urgentes, plus rémunératrices et plus agréables … est vraiment compliqué !  Il arrive que nos centres d’intérêt évoluent au cours de notre vie professionnelle. Vous adoriez encadrer des mémoires, vous en avez suivi jusqu’à 4 sur une année, mais si celà vous intéresse moins aujourd’hui, n’hésitez pas à décliner ou à limiter le nombre de suivi. Les étudiants seront sûrement mieux accompagnés par quelqu’un de disponible. 
  1. Éloignez- vous des activités (trop) stressantes, si on vient vous chercher pour un projet qui n’était pas le votre au départ et que vous hésitez, soyez attentif à l’état émotionnel dans lequel ce projet pourrait vous conduire. Puisque vous souhaitez répondre favorablement à une demande d’aide, cet effort ne devrait pas vous coûter trop d’effort et ne devrait pas impacter l’énergie disponible pour vos autres projets.

Ce n’est pas toujours simple de refuser une proposition, d’autant que votre temps disponible, vos envies, peuvent évoluer au cours de la vie. Un projet que vous aviez pu accepter sans condition il y quelques années, peut vous interroger aujourd’hui… Le plus important sera de communiquer avec votre interlocuteur pour ne pas créer de la friction, mais de la compréhension : expliquez que vous n’aurez malheureusement pas assez de temps de temps à consacrer à ce merveilleux projet, essayer de chercher avec lui d’autres ressources qui seraient plus disponibles ou plus motivées que vous ne pouvez l’être actuellement. 

Le dialogue sera la clef pour vous sortir de ces situations complexes de devoir refuser une demande… 

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

Ces articles pourraient vous intéresser ...

t vou

Ces articles pourraient vous intéresser …